
New Adventures by Michael Monahan, New York. George H. Doran Co. (2 dollars, net).
Dâorigine irlandaise, Michael Monahan est un essayiste original, hardi, qui est loin dâĂȘtre un inconnu pour ceux de nos abonnĂ©s et lecteurs qui ont suivi LâEre Nouvelle, hors du troupeau, les RĂ©fractaires, par delĂ la MĂ©lĂ©e. Pendant longtemps, il a Ă©ditĂ© The Papyrus, un « magazine dâIndividualitĂ© » qui cessa de paraĂźtre en 1912, dans sa 9e annĂ©e dâexistence. En 1914 il ressuscita cette Ćuvre, mais en lui donnant le titre de The PhĆnix. Elle ne parait plus, dâailleurs.
En outre de ces revues, Monahan a publiĂ© un certain nombre de volumes : Palms of Papyrus, At the sign of the Van, Nova Hibernia, Adventures in Life and Letters, etc., qui ont toujours Ă©tĂ© apprĂ©ciĂ©s dans les milieux avancĂ©s des Etats-Unis. New adventures est une collection dâessais sur toutes sortes de sujets : la vie mondaine et intellectuelle de New York, certains personnages littĂ©raires, enfin des sujets de « genre », si je puis mâexprimer ainsi. Monahan connaĂźt excellemment la langue et la littĂ©rature françaises; deux des essais qui composent New Adventures (Aventures nouvelles) sont intitulĂ©s Balzac amant et Balzac lâartiste. De ce dernier, je traduis une ou deux pages au cours desquelles lâauteur tente de mettre en parallĂšle le puissant romancier français avec les « maĂźtres » du roman anglais : Walter Scott, Charles Dickens et William Thackeray.
E.A
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- E. A., âParmi ce qui se publie : Michael Monahan : New Adventures,â Lâen dehors 2 no. 5 (mi-Janvier 1923): 4.
Chez les Loups. â En rĂ©ponse (?) aux documents que jâavais apportĂ©s dans le supplĂ©ment no. 4 de lâen dehors, Lorulot inonde le RĂ©veil de lâEsclave dâarguments de pipelets, de jugements sur mon caractĂšre (qui mâindiffĂšrent profondĂ©ment, on sâen doute bien), qui fourniraient dâexcellents Ă©lĂ©ments au premier rĂ©quisitoire quâun procureur gĂ©nĂ©ral dressera contre moi. Il sâavilit jusquâĂ attribuer dâimaginaires maĂźtresses, il affirme tout cela sans preuves â que jâai agi avec instance auprĂšs de M. Gaston Vidal, auquel je nâai mais Ă©crit et que je nâai jamais vu, ce quâaurait cependant justifiĂ© la plus Ă©lĂ©mentaire apprĂ©ciation de ma part des efforts accomplis en vue de ma libĂ©ration par les « Amis dâArmand ». Double mensonge.
Un exemple illustrera la maniĂšre dĂ© polĂ©miquer de cet assainisseur en toc : il invoque contre moi un feuilleton de lâanarchie, publiĂ© sous le titre dâen attendant le verdict, alors que jâavais assumĂ© la rĂ©daction de cet hebdomadaire. Or, ce feuilleton ne traite que des conditions de la vie des dĂ©tenus Ă la SantĂ©, il nây est aucunement question des faits reprochĂ©s Ă ceux quâon a dĂ©nommĂ© les « Bandits tragiques » et son auteur ne parut mĂȘme pas au procĂšs. TroisiĂšme mensonge.
Quâon se rassure : je ne suivrai pas Lorulot sur le terrain suspect oĂč il est passĂ© maitre. Sa mentalitĂ© de primate, ses lares, ses maĂźtresses ou leurs amants ne mâimportent guĂšre ; il nâa jamais figurĂ© sur la liste des collaborateurs de lâen dehors et mes relations avec lui se sont bornĂ©es â heureusement pour ma sĂ©curitĂ© â Ă celles quâon peut entretenir avec un Ă©diteur utile. Dâailleurs, si jâavais proclamĂ© Chez les Loups un chef-dâĆuvre, Lorulot un Ă©crivain vĂ©ridique et le RĂ©veil de lâEsclave le journal individualiste par excellence, il nây a pas de doute que je sois restĂ© celui « dont la tendance a toujours prĂ©dominĂ© de placer au premier plan le facteur moral ou sentimental, de mettre dâaccord ses actes avec ses idĂ©es (oĂč ses idĂ©es avec ses actes, comme on voudra)». [Les Humbles, novembre 1921.]
Jâai dĂ©clarĂ© que je ne reviendrais pas sur le sujet; je mâen tiens Ă ce que jâai Ă©crit dans le supplĂ©ment prĂ©citĂ©: Il nâappartenait en aucun cas Ă Lorulot de publier un roman diffamatoire tel que celui-lĂ et de lâintituler mĆurs anarchistes, je lâai dĂ©montrĂ©. Je mets au dĂ©fi Lorulot de placer un nom de camarade anarchiste, mort ou vivant, sur un seul, sur la moitiĂ© dâun personnage de son roman. Je le mets au dĂ©fi de produire un document Ă©crit confirmant les vilenies quâil met au compte de ses acteurs. Quand le directeur de la Chronique financiĂšre produira un document de ce genre, nous reviendrons sur la question pour examiner si ce nâest point un faux ou un rapport de police. Pas avant.
E. Armand.
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- E. A., âParmi ce qui se publie : Chez les Loups,â Lâen dehors 2 no. 6 (dĂ©but FĂ©vrier 1923): 4.
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Source: Libertarian-labyrinth.org